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Pesticides et parkinson

Parkinson : Le lien avec les pesticides officiellement reconnu
Grâce à un décret du ministère de l’Agriculture qui est entré en vigueur jeudi, le lien entre la maladie de Parkinson et l'utilisation de pesticides est désormais officiellement reconnu.


Pesticides, médicaments, toxiques, armes chimqiues, psychotropes...et neurotoxiques
Informations sur les neurotoxiques

condamnation de Monsanto
Herbicide 2,4,5-T a été éliminé à la fin des années 1970. La dioxine est le produit chimique le plus dangereux connu et a un 100 ans et demi-vie où lessivé dans le sol ou intégrés dans des systèmes d'eau.L'Administration des anciens combattants reconnaît et verse sur l'agent orange réclamations pour blessures qui incluent le cancer, des malformations congénitales chez les enfants des victimes exposées, leucémie, maladie du foie, des maladies cardiaques, la maladie de Parkinson, le diabète et la chloracné.

maladie de parkinson
L'exposition aux pesticides augmenterait le risque de près de 70 % : 5 % des personnes exposées aux pesticides risqueraient de développer la maladie contre 3 % pour la population générale13. Cette maladie est effectivement plus fréquente en milieu rural qu'urbain. Un modèle animal confirme la responsabilité d'un pesticide dans la constitution d'un syndrome parkinsonien14. Les organochlorés seraient les premiers responsables (risque jusqu'à 2,4 fois plus élevé que la normale). Le risque est multiplié par trois si certains pesticides sont associés15. En France, la Sécurité sociale a reconnu en 2006 un cas de maladie de Parkinson comme maladie professionnelle pour un ancien salarié agricole16. Depuis le 7 mai 2012, le lien entre la maladie de Parkinson et les pesticides est officiellement reconnu par l'État français17,18. Le risque pourrait doubler en cas d'exposition à certains pesticides, tels que la roténone ou le paraquat, et herbicides, tel que l'agent Orange11,19,12.Une étude sur l'agent Orange a retrouvé que certains facteurs d'exposition indirecte aux pesticides, par exemple la vie en milieu rural, augmentaient également le risque12.

De récentes études épidémiologiques suggèrent que les pesticides pourraient contribuer au développement de maladies neurodégénératives, comme les maladies de Parkinson et d’Alzheimer. Au sein de la famille des pesticides, les insecticides sont souvent les plus incriminés pour leur caractère neurotoxique. Néanmoins, leurs mécanismes de neurotoxicité et leur impact en santé publique demeurent largement inexplorés. Parmi les molécules les plus étudiées, la roténone et le paraquat perturbent principalement la fonction bioénergétique mitochondriale, les équilibres redox, le métabolisme des espèces réactives oxygénées, et ils promeuvent l’agrégation de l’α-synucléine. Par ailleurs, de nouvelles études suggèrent un rôle important de la susceptibilité génétique, soit dans le cas de formes héréditaires rares de la maladie de Parkinson, soit de manière plus générale par le biais de polymorphismes des enzymes métabolisant les pesticides, comme cela a été récemment illustré pour les pesticides organophosphorés.

La plupart des pesticides et 90% des insecticides sont des neurotoxiques

Selon une etude menee en 2006 a Harvard, l’exposition aux pesticides augmente le risque de Parkinson de 70%.

chez des agriculteurs hommes utilisant des pesticides,  le risque de développer la maladie de parkinson était multiplié par 5.6 et celui de développer la maladie d’alzheimer multiplié par 2.4 par rapport à des groupes non exposés à des pesticides

Dès 2012, une étude toxicologique parue dans la revue PloS One a comparé les effets des pesticides sur les cellules nerveuses lorsque ces produits étaient pris séparément puis lorsqu’ils étaient associés. Résultat : la combinaison de trois fongicides courants, multiplie par vingt à trente les effets dommageables sur le système nerveux ! Des résultats qui donnent de sérieux indices pour comprendre l’augmentation des cas de maladies d’Alzheimer, de Parkinson et sclérose en plaque ces dix dernières années.

«Pour ces quinze maladies, le lien est établi de manière forte. Et pourtant, une seule, Parkinson, est reconnue maladie professionnelle par la MSA [Mutualité sociale agricole, NDLR], note le médecin. En France, la première véritable étude date de2006. On a du retard à l’allumage. C’est une sorte de cécité sinon organisée, du moins tolérée.»

Le terme « cancérogène » se réfère à une classe de molécules (seules ou en association) qui, par elles même ou après métabolisation, provoquent l’apparition d’une tumeur ou augmentent son incidence et/ou sa malignité. Un composé sera considéré comme cancérogène si son administration aboutit, dans des conditions bien précises, au développement de tumeurs malignes au niveau d’un ou plusieurs tissus (Gomes – Carneiro et coll., 1997 ; Huff, 1999). Ainsi, la part attribuable de l’amiante dans la survenue de mésothéliomes est estimée à 80 % (McDonald et McDonald, 1996 ; Anonyme, 1997) et les radiations UV sont clairement le facteur environnemental prédominant dans celle du méla – nome (Gandini et coll., 2011).
 
Selon les données préliminaires de l’imagerie cérébrale recueillies chez de jeunes garçons et filles âgés de 6 à 11 ans, en effet, un pesticide organo-phosphoré très utilisé à travers le monde, le chlorpyriphos-éthyl (ou chlorpyrifos ou CPF), aurait un impact persistant sur la structure du cerveau des enfants qui, in utero, ont été exposés à des niveaux élevés de ce produit – parce que leur mère a, durant sa grossesse, inhalé cet insecticide, consommé des aliments pollués par celui-ci, voire été contaminée par l’absorption du produit à travers la peau. Le chlorpyriphos est présent dans de nombreux pesticides utilisés en agriculture, mais aussi dans des produits à usage domestique pour les pays qui n’en ont pas interdit l’usage.
 

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